MES TRAITEMENTS

La dialyse péritonéale

Cette technique utilise le péritoine (membrane abdominale) comme double membrane filtrante.
Un cathéter est implanté de façon permanente dans le péritoine, pour y injecter une solution appelée dialysat. Ce liquide est laissé quelques heures afin que les déchets et l’eau en excès passent dans le dialysat. Puis, on retire le dialysat pour le remplacer par un neuf.
La dialyse péritonéale s’effectue généralement à domicile. Le patient ou un membre de la famille assurent les soins, avec la possibilité d’avoir le soutien d’un(e) infirmier(e) libéral(e)formé(e) à la dialyse péritonéale.
La dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA) s’effectue toutes les 6h. La dialyse péritonéale automatisée (DPA) s’effectue une fois par jour, durant la nuit, grâce à un appareil programmé appelé cycleur.

Visionnez cette vidéo pour mieux comprendre la dialyse péritonéale.

L’hémodialyse

Cette méthode utilise un rein artificiel comme membrane filtrante sur un générateur d’hémodialyse.
Le chirurgien doit d’abord réalisé une Fistule Artério-Veineuse (FAV), c’est à dire qu’il abouche une veine à une artère de l’avant-bras afin d’avoir une veine de gros calibre qui permettra d’avoir un flux sanguin élevé et ainsi une meilleure filtration des déchets.
Cette technique se réalise habituellement sur des séances de 4 à 5 heures, 3 fois par semaine.

Visionnez cette vidéo pour mieux comprendre l’hémodialyse.

La greffe rénale

Avant d’accéder à la greffe rénale, le patient doit réaliser un dossier comportant un certain nombre d’examens afin de s’assurer que son état de santé permet cette intervention.
Le patient et le médecin doivent discuter des différentes possibilités qui s’offrent au patient :

  • La greffe est parfois réalisée de façon préemptive, c’est à dire avant la mise en dialyse.
  • La greffe peut être réalisée à partir d’un donneur vivant.

Une personne vivante en bonne santé peut se porter volontaire pour donner un rein à un proche, dans les conditions définies par la Loi de Bioéthique.
Cette loi précise que le don est librement consenti et limite la liste des personnes susceptibles de donner un rein de leur vivant en fonction du lien avec le receveur.

Le donneur peut être :

  • Le père ou la mère du receveur ;
  • Sa fille, son fils ;
  • Son conjoint ;
  • Un de ses frères ou sœurs ;
  • Le ou la conjoint(e) de son père ou de sa mère ;
  • Un de ses grands-parents ;
  • Un de ses oncles et tantes ;
  • Un de ses cousin(e)s germain(e)s ;
  • Ou toute personne faisant la preuve d’une vie commune d’au moins deux ans avec le receveur.

Et depuis 2011 : Toute personne pouvant apporter la preuve d’un lien affectif étroit et stable depuis au moins deux ans avec le receveur.

  • La greffe peut également être réalisée à partir de donneur décédé.

Tout patient en attente de greffe sera inscrit sur la liste d’attente nationale gérée par l’agence de Biomédecine
Quelque soit la modalité d’accès à la greffe, le traitement anti-rejet ou immunosuppresseur, devra être pris à vie afin d’éviter le phénomène de rejet.
Voici le livret “LA GREFFE DE REIN Qu’en est-il en Nouvelle-Calédonie ?” réalisé grâce à la collaboration du service de néphrologie du Centre Hospitalier Territorial de Nouméa, de l’ATIR NC (Association pour la Prévention et le Traitement de l’Insuffisance Rénale en NC, de l’U2nc (Unité de Néphrologie et Hémodialyse de la clinique de la Baie des Citrons), de l’Association “Un nouveau départ pour la vie”, du Résir et du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.

Visionnez cette vidéo pour mieux comprendre la greffe.

Votre médecin vous parlera de ces différentes techniques de soins possibles et décidera, en accord avec vous, de la technique la mieux adaptée à votre mode de vie et à votre état de santé.

Le traitement par dialyse ne permet pas de corriger toutes les anomalies liées au dysfonctionnement des reins. Les patients en insuffisance rénale chronique sont donc amenés à prendre certains médicaments

Le néphrologue peut vous prescrire :

  • Pour lutter contre l’anémie :
    Du fer, en comprimés, poudre à diluer ou injections
    De l’EPO en injections dans le circuit sanguin du générateur d’hémodialyse ou en sous-cutanée pour les patients en dialyse péritonéale.
  • Pour lutter contre l’hypertension :
    Des comprimés hypotenseurs
  • Pour lutter contre l’hyperkaliémie (Augmentation du potassium dans le sang) :
    Kayexalate en poudre à diluer, à prendre pendant les repas
  • Pour lutter contre l’hypocalcémie (Diminution du taux de calcium dans le sang) :
    Comprimés ou poudre à diluer
  • Pour lutter contre l’hyperphosphorémie (Augmentation du taux de phosphore dans le sang) :
    Comprimés ou poudre à diluer, à prendre pendant les repas
  • Pour lutter contre le déficit en vitamine D et l’hyperparathyroïdie :
    Ampoules buvables vitamine D
  • Pour maintenir une diurèse :
    Diurétiques en comprimés.
  • Pour d’autres pathologies associées : Diabète, hypercholestérolémie, hyperuricémie, pathologies cardiaques…

    Ne prenez jamais de médicaments ou de compléments alimentaires sans en avoir parlé au préalable à votre médecin.
    En cas de doute, d’effets indésirables ou de difficulté à prendre un traitement prescrit, parlez-en tout de suite à votre médecin ou infirmier qui vous conseillera ou adaptera votre traitement.

Avant la mise en dialyse

Dès que votre médecin met en évidence votre insuffisance rénale, selon le stade de la maladie, il vous donnera des conseils adaptés.
Selon votre mode de vie, il vous expliquera les dangers de la consommation d’alcool et tabac, la nécessité du maintien d’une activité régulière et d’une alimentation variée, en limitant les graisses et les sucres et du maintien d’un bon poids de forme car l’obésité augmente le risque de diabète, d’hypertension artérielle et d’insuffisance rénale chronique.

Bien suivre mes traitements

Ça veut dire que si mes séances de dialyse se déroulent bien, que je prends bien mes médicaments, j’ai une alimentation variée et je maintiens mon activité physique, je peux retrouver la forme et dialyser de très nombreuses années.